👻 Les clients fantômes : présents, mais absents…


Tu décroches. Silence.

Ou pire : un petit souffle… puis raccroché.

Il est là. Tu as vu son numéro client s’afficher. Tu t’es mise en condition. Tu as activé ta voix la plus chaude, ta posture la plus concentrée. Et là… rien. Un appel fantôme. Un de plus.


👂 Catégorie 1 : le client “je veux juste écouter”

C’est presque poétique. Il ne dit rien. Il écoute. Mais quoi ?
Tu respires ? Il écoute.
Tu ranges ton stylo ? Il écoute.
Tu éternues ? Il écoute.

Parfois, il finit par murmurer : “Continue…”
Et tu es là, à improviser une scène, seule, sans retour, sans interaction.
Tu pourrais raconter ta liste de courses ou le dernier épisode de ta série, il écouterait pareil.


🛑 Catégorie 2 : le client “tu es déjà en ligne ?”

Celui-là, c’est un sprinter. Il appelle, tu décroches, il raccroche instantanément.
Pourquoi ? Parce qu’il a entendu la petite phrase magique : “Je suis déjà en ligne, écoute moi en attendant ton tour.”

Et là, soit :

  • Il n’a pas envie d’attendre,

  • Il se vexe : “Quoi, elle est occupée ? Elle parle à un autre ?” (Ben oui, chéri, c’est le but.)

  • Il panique et raccroche sans laisser de trace.

Et parfois, il recommence 5 fois de suite, espérant tomber pile au bon moment.


😵‍💫 Catégorie 3 : le “je sais pas pourquoi j’appelle”

Tu décroches. Il attend. Tu dis bonjour. Il raccroche.

Tu te dis : bug réseau ?
Tu attends : il rappelle. Tu redécroches. Silence… puis clic.

Tu commences à te demander si ton téléphone est maudit.
Mais non : c’est juste un client qui hésite.
Il veut… mais il n’ose pas. Il teste. Il vérifie si tu réponds. Il a peur de parler. Il se juge lui-même. Il pense trop.
Et finalement, il s’autosabote. Tristesse.


🔄 Et parfois, ils reviennent…

Tu les as oubliés. Et hop, un jour, ils te disent :

“Tu te souviens de moi ? Je t’avais appelée… y a six mois.”
“Ah ? Tu m’avais parlé ?”
“Non… j’avais raccroché.”

🫠


🎯 Conclusion : il faut les laisser aller (et revenir s’ils veulent)

Ces clients-là ne sont pas vraiment nuisibles, juste… insaisissables.
On ne peut pas les forcer à parler, ni les empêcher de fuir.
Notre rôle n’est pas de courir après des fantômes.
Alors on respire, on les laisse flotter, et on se concentre sur ceux qui sont bien là.

Et toi, tu as un petit rituel pour les appels fantômes ? Tu racontes une blague dans le vide ? Tu fais des tests de voix ? Raconte-nous !